Nos clochers
10 clochers composent notre paroisse.
Église St Nicolas de Maule
On y accédait autrefois par deux escaliers, situés de part et d’autre, pour permettre le cheminement des pèlerins et la vénération des reliques qui y étaient conservées, notamment, selon la tradition, des cheveux de la Vierge. Aujourd’hui on y accède par un seul escalier en bon état mais un peu raide.
Infos pratiques : Le presbytère où réside le Père Didier Long, curé du secteur de la vallée de la Mauldre, est situé au 19 rue Saint Vincent. Tél : 01.30.90.81.26
Église St Martin de Beynes
L’église de Beynes est dédiée à Saint Martin.
Elle paraît remonter pour une partie au XIIIè siècle, et pour l’autre au XVIè siècle. Elle est vaste, ce qui indique qu’elle a été bâtie pour accueillir une population nombreuse.
Dans cette église, on peut admirer, une vierge en pierre du XIVè siècle, ainsi qu’un beau rétable, tout en vieux bois de chêne, chef-d’œuvre de la Renaissance.
Le tabernacle est une véritable œuvre d’art du XVIIè siècle. Il appartenait primitivement à l’église de Maule. Ayant besoin de réparation, il fut donné à réparer à un spécialiste de Beynes. Survint la Révolution, et le tabernacle est demeuré à l’église de Beynes. Deux miniatures, sur les côtés gauche et droit du tabernacle, représentent, l’une, Saint Nicolas, patron de Maule, l’autre, Saint Vincent, patron d’une ancienne église de Maule.
Victoire Émelie, la cloche actuelle de l’église a été fondue à Dreux en 1861. Son diamètre est de 1200mm. La cloche précédente datait de 1645 et s’appelait Françoise Charlotte.
Église St Étienne d’Aulnay sur Mauldre
En 1258, le prieuré de Saint-Martin-des-Champs fait construire une chapelle, mais celle-ci tombe en ruines en 1621. Au même endroit, en 1856, l’église paroissiale est construite sous le vocable de Saint Etienne. Les vases sacrés sont volés en 1791. La cloche du sanctuaire comporte l’inscription : « J’ai été fondue pour l’église d’Aulnay-sur-Mauldre et bénite le 6 septembre 1855 ».
Après une longue période de fermeture, l’église a été réouverte au culte il y a une trentaine d’années.
Située dans la vallée de la Mauldre, Aulnay sur Mauldre est caractérisée par l’implantation en 1856 d’une usine à papier dont les seuls vestiges marquants sont les maisons ouvrières caractéristiques du début du XXe siècle.
Toujours au début du XX siècle, une usine de klaxons fut fondée par François Zaionczkowski (né en Pologne en 1878) et qui fut l’inventeur de l’avertisseur électrique.
Aujourd’hui, Aulnay sur Mauldre est une commune d’environ 1150 habitants avec la présence d’une exploitation agricole.
Quant à l’église Saint Etienne, de lourds travaux d’entretien (toiture, clocher, ….) sont réalisés afin qu’elle traverse le XXIème siècle.
Église St Illiers à Bazemont
Mentionnée dans le « pouillé » de Chartres du milieu du XIIè siècle sous le patronage de Saint Hilaire, l’église dite Saint Illiers a subi d’importantes transformations au cours des siècles. Elle est reliée au château par une galerie aérienne construite à la fin du XVIIIè par Louis Pierre Parat de Chalandray, seigneur de Bazemont.
L’église est ouverte lors des journées du Patrimoine ce qui permet de voir notamment plusieurs pierres tombales.
Église St Clair à Herbeville
L’église, classée au monument historique, est dédiée à Saint Clair, ermite martyrisé à Saint Clair sur Epte en 884.
Elle date, pour ce qui est du chœur et du chevet, du XIIè siècle.
D’après les historiens, Herbeville aurait été une abbaye au Moyen Âge. On a retrouvé de nombreux ossements dans les terrains et jardin entourant l’église; ils proviendraient d’un grand cimetière.
Église St Pierre-ès-Liens à Jumeauville
L’église Saint-Pierre-ès-Liens a été reconstruite en pierre meulière au XVIè siècle, après avoir été incendiée par les calvinistes le 15 juillet 1585. Elle est dotée d’un clocher massif de forme carrée. Elle est actuellement fermée en attendant les travaux de sauvegarde de sa toiture.
Église St Nicolas aux Alluets le Roi
L’église a pour saint patron Saint Nicolas, évêque de Myre en Grèce au IVè siècle, qui fut le grand saint thaumaturge du Moyen Âge.
La paroisse date du XIè siècle. L’église est de la fin du XIè, début du XIIè, elle a été remaniée au XVIè et au XVIIè siècle. Elle possède un chevet plat et d’imposants contreforts. La façade a été profondément modifiée, et le portail — probablement gothique — a disparu pour être remplacé par une porte du style classique.
Le chœur et le transept sont voûtés d’ogives au XVIè, la nef recevant sa forme de voûte au XVIIè siècle. Dans le collatéral on découvre une cuve baptismale du XIIIè en forme d’amande.
Quelques épisodes marquants de son histoire :
Pendant la guerre de cent ans, l’édifice brûle et reste soumis aux intempéries plusieurs décennies. À la fin du XVè, il retrouve une charpente, c’est celle que l’on peut toujours admirer. Le clocher roman a servi comme point d’observation à Cassini pour dresser la carte des Chasses du roi. En 1870, il fut endommagé par un obus allemand tiré en représailles de la mort d’un soldat. Il n’a été réparé qu’en 1898.
Trois cloches étaient installées jusqu’en juillet 1893, où deux furent descendues et transportées à Saint Germain en Laye pour y être fondues. La troisième et dernière s’appelle Marie Anne Andrée, son diamètre est de 1200mm, son poids de 1150kg et sa note un ré#.
Les restaurations récentes :
En 1932/1933 de très gros travaux sont entrepris pour remettre en état l’édifice, très abîmé par l’érosion et le manque d’entretien. C’est l’ère nouvelle du ciment, produit miracle du début du XXè siècle, qui donne un coup de jeunesse au bâtiment. Mais le temps passant, cela s’avère être une catastrophe : les murs et le sol ne respirent plus, l’humidité ronge les pierres tendres, le crépi se décolle entraînant des parties de pierres et provoquant d’énormes désordres.
Une association de sauvegarde a été constituée en 1989 pour attirer l’attention sur l’importance de conserver le patrimoine rural. Depuis, l’ensemble du bâtiment est remis en valeur grâce au montage financier de contrats ruraux (aide ponctuelle faite par l’état, la région et le département aux communes de moins de 2000 habitants, propriétaires du bâtiment).
Travaux récents : en 2001, restauration de la baie du chœur, pose d’un vitrail, remplacement du sol béton par du carrelage en terre cuite, et crépi intérieur du chœur.
D’importants travaux de restauration sont en cours. débutés en septembre 2020 par la restauration du clocher (et de la cloche), ils continuent en 2022 par la restauration de la toiture et des murs extérieurs pour se terminer en 2023 par celle des murs intérieurs.
Cette église ne bénéficie pas de protection particulière, elle n’est pas classée, ni inscrite à l’inventaire du patrimoine français mais elle est depuis peu labellisée « patrimoine d’intérêt régional » et la statue de la Vierge à l’enfant (fin XIVe), ainsi qu’une pierre tombale (XVIe) sont classées à l’inventaire des monuments historiques.
Église St Martin à Mareil sur Mauldre
L’église Saint Martin a été construite à partir du XIIè siècle. Le chœur et le transept datent de cette époque mais la nef actuelle est de la fin du XVè siècle.
Le clocher ne fut terminé qu’au XIIIè siècle. Il a une hauteur de « 108 pieds » et la cloche qu’il abrite actuellement a été baptisée en 1664.
La porte latérale d’accès à l’église est encore parsemée de ces clous qu’employaient les maréchaux pour fixer les fers de leurs chevaux car, lorsqu’on entreprenait un voyage, on invoquait St Martin et, au retour, on attachait à la porte de l’église un fer de son cheval.
L’église de Mareil contient la pierre tombale de Jehanne de Mauquenchy de Blainville datant de 1424.
Deux tableaux qui décorent les chapelles latérales méritent une mention spéciale, car en dehors de leurs mérites personnels, ils sont l’œuvre de deux enfants du pays : M Émilie Fleury et Pauline Beauchet.
Deux vitraux modernes, offerts par les paroissiens, ont récemment remplacé le vitrage du chœur.
L’église a été classée monument historique en 1886.
Un vaste programme de restauration de l’église (2 tranches de travaux entre 1985 et 2006), entrepris par la municipalité avec la participation du conseil général et supervisé par l’architecte des monuments historiques vient de s’achever.
- Restauration de l’abside et des façades.
- Restauration des couvertures du chœur, du chevet, des transepts et de la sacristie.
- Réfection totale de la toiture de la nef.
- Assainissement de l’édifice.
Notre église est désormais en mesure de résister au temps durant quelques siècles…
Église St Lubin ou ND de l’Assomption
à Montainville
L’église de Montainville a une double dénomination. Celle de Saint Lubin a été associée à celle de Notre Dame de l’Assomption, en 1747. Les initiales respectives, S.L. et N.D., figurent sur les portes des confessionnaux (au fond de l’église) et sur les vitraux du chœur.
Cette église en pierre du XIIè siècle, fut construite sur les lieux d’une vieille chapelle du Xè, consacrée à Saint Lubin (patron des vignerons).
À la fin du XIVè, Jehanne de Blainville, dame de Montainville, entreprit de la reconstruire. Cette construction fut poursuivie par les familles de Montivilliers et de Maule, dont les armes sont gravées aux clés de voûte du chœur. Le clocher, qui s’élevait à plus de 40 mètres, fut en partie renversé par la foudre, en janvier 1743. On ne le relèvera qu’à 36 mètres.
Le chœur est lambrissé de belles boiseries moulurées.
Classée en 1908, une dalle funéraire de la fin du XVIè très bien conservée, porte les effigies de Mathurin Gervais (1602) et de son épouse Isabeau Leboeuf (1588). À noter aussi le Tableau de méditation du maître autel représentant la Résurrection du Christ.
L’église est classée monument historique.
Église St Martin à Thiverval Grignon
L’église de Thiverval-Grignon est placée sous la protection de Saint Martin.
Elle fut construite entre 1170 et 1230. La magnificence donnée à l’église lors de sa construction (dimensions, élévation à trois niveaux dans une nef à cinq travées, travail des éléments décoratifs, clocher gothique octogonal ajouré) correspondent à l’image d’un bourg opulent ; en effet, en 1250 la paroisse comptait 180 feux (foyers fiscaux) soit environs 900 habitants.
L’église a été restaurée en 1804 et classée monument historique en 1846.
En 1952, de nouveaux travaux de restauration permirent de retrouver les traces de la rosace qui ornait primitivement la façade ouest. Elle fut rétablie en 1958 sous la direction du service architectural des monuments de France.