Nous nous sommes ensuite rendus à la Basilique, pour assister à la Conférence de l’abbé Emmanuel Cariot, sur la Sainte Tunique, suivie par un temps de vénération.
La sainte tunique est l’habit que portait le Christ lors de sa Passion. Les premiers chrétiens l’ont alors conservée et elle est devenue une relique de grande valeur.
Nous ne savons pas exactement qui l’a conservé ni où. elle réapparait cependant au début du IXème siècle, en possession de l’impératrice Irène de Constantinople, qui en fait cadeau à Charlemagne, lors d’une entrevue diplomatique.
Ce dernier va confiance cette précieuse relique à sa fille, Théodrade, prieure du monastère d’Argenteuil. Voilà pourquoi la Sainte Tunique du Christ est actuellement en France, et ce depuis le 12 août de l’an 800 précisément. Lors des invasions viking, elle fût cachée dans un des murs du monastère pour la protéger. Elle y fût oubliée et redécouverte des siècles plus tard, lors de travaux.
Elle devient alors un objet de vénération, au même titre que le Saint Suaire ou que celui d’Oviédo.
Hommes d’Eglise, rois de France et peuple des fidèles viennent s’agenouiller devant elle.
La Révolution française menace à nouveau la Sainte Tunique. Le curé d’Argenteuil décide donc de la découper en plusieurs morceaux afin qu’au moins l’un d’entre eux subsiste. Il enterre la plus grande partie dans le cimetière, et confie les autres morceaux à des paroissiens. Malheureusement, seuls les parties enterrées sont retrouvées.
Aujourd’hui, la Tunique est conservée enroulée dans un reliquaire, dans la Basilique d’Argenteuil.
Pour plus d’informations, visitez le site officiel : www.saintetunique.com
De retour au centre pastoral, nous avons assisté à une conférence du Père Flichy sur la Consécration au Sacré Cœur.
Qu’est-ce que la consécration ?
Jésus a dit à certains mystiques : « Si je devais revivre la passion pour une seule âme, je le ferai. » c’est dire combien vous êtes aimés de Jésus.
- Monseigneur de Belsunce à Marseille, en 1720 et 1722 consacre la ville, décimée par la peste, au Sacré-Cœur de Jésus. L’épidémie est alors arrêtée. Il est obligé de recommencer en 1722 car les élites de la ville avaient repris leurs mauvaises habitudes.
- Saint Jean-Marie Vianney le 1er mai 1836 : le saint prêtre va installer une belle statue de la Vierge et lui consacrer ses paroissiens. Dans un coeur en vermeille, suspendu au cou de la statue, il y place la liste de chacun d’eux. Ars sera par la suite le théâtre de nombreuses effusions de grâces.
- L’abbé Desgenettes à Notre-Dame des victoires en 1836 :il n’y avait qu’une dizaine de personnes qui venaient à la messe. Ni confession, ni communion ! Il voulut démissionner mais, pendant une messe, alors qu’il était assaillit par le désespoir, il entendit une voix qui lui dit « Consacre ta paroisse, au très saint et immaculé Cœur de Marie ». Le dimanche suivant, 11 décembre 1836, il annonce pendant la messe que le soir même, il consacrera la paroisse. Malheureusement, pendant la messe seulement une dizaine de personnes sont présentes. Qui va alors annoncer la célébration ? Mais en entrant dans l’église vers 19 heures, l’abbé se rend compte qu’elle est remplit : entre 400 ou 500 personnes étaient venues ! De nombreuses grâces ont suivi.